Et la sécurité dans tout cela ?
« Cyclistes et automobilistes sont séparés et sécurisés par un dispositif de retenue surdimensionné de 1m20 de haut », annonce le SPW. « Par ailleurs, la capacité de l’autoroute sera maintenue par les aménagements avec une vitesse ramenée à 90 km/h. »
Pour ce qui est de la santé des cyclistes, le SPW se veut aussi optimiste. « Compte tenu de l’espace dégagé qu’est l’autoroute, les échappements des véhicules sont chassés par le vent. Le niveau de pollution pour les cyclistes est acceptable et comparable à celui constaté en ville. »
Enfin, la mise en place de ce projet semble être facilitée par plusieurs facteurs. « La cyclostrade utilise une infrastructure existante : l’autoroute. Les aménagements peuvent être rapidement construits, sont donc relativement bon marché et évitent d’imperméabiliser complémentairement le territoire. »
Ces avantages sont-ils suffisants pour croire en la concrétisation et la réussite du projet ? Du côté du Gracq de Liège, on se montre plutôt favorable à l’idée, ce qui n’est pas le cas de tout le monde, notent nos confrères de la DH/Les sports +.
La rédaction de L’avenir